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3 juin 2010

Les feux se calment

Bonjour à vous toutes,

Il pleut, il fait gris, il pleut.  ET C'EST TANT MIEUX!!!!!!!!!!!!!!

Non, je ne suis pas déprimée, car c'est bon pour les feux de forêt qui se calment.

Voici un article concernant la communauté Atikamek de Wemotaci:

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) aurait difficilement pu imaginer meilleur scénario pour une visite des médias sur le terrain. À une dizaine de minutes de vol de Wemotaci, les membres du centre de commandement étaient visiblement soulagés de voir le feu entourant la communauté atikamek passer du statut de hors contrôle à celui de contenu au cours de la journée d'hier.

D'ailleurs, selon le porte-parole Marcel Trudel, 29 incendies de forêt étaient toujours en activité dont huit en Haute-Mauricie. «C'est contenu ou maîtrisé», a-t-il confirmé hier soir avant de préciser que dans le cas de Wemotaci, le feu avait perdu «assez de vigueur pour arrêter sa progression».

Le représentant de la Sécurité civile, Jacques Viger, a exprimé le même constat. «C'est relativement tranquille, mais en cours de journée (aujourd'hui), nous réévaluerons la situation», a-t-il confié en fin de journée.

Même si les flammes ne sont pas encore maîtrisées, elles auront au moins arrêté «temporairement d'avancer», signale-t-on. Et la pluie incessante de la journée d'hier aura convaincu plus d'un journaliste de l'amélioration de la situation, une première depuis l'évacuation des lieux, il y a maintenant une semaine.

Ça sent le retour pour les Atikameks

Même s'il refuse de donner de faux espoirs aux membres de sa communauté, le chef de Wemotaci, Simon Coocoo, a livré hier soir un message d'encouragement à tous ceux et celles qui venaient de prendre le repas au colisée municipal de La Tuque.

«On est en phase de préparation du retour», a-t-il laissé entendre, alors que les nouvelles de la journée étaient meilleures au niveau de l'état du feu autour du village. «Ça fait sept jours», a-t-il laissé échapper, évoquant la durée de l'évacuation.

Peu avant le souper, celui-ci était en rencontre avec les représentants du ministère des Affaires indiennes du Canada, mais du bureau de Québec, pour faire le point sur les demandes d'aide financière.

Et elles ont un caractère immédiat par rapport aux affaires courantes et administratives de la communauté, qui privent certains de revenus. À plus long terme, il y aura toutes ces pertes de denrées périssables ou d'appareils réfrigérés, ou encore de frais d'hébergement.

Avouant avoir voulu servir un message fort en réclamant une reconnaissance de zone sinistrée, Simon Coocoo a vu les intervenants fédéraux recevoir ses remarques avec «un esprit d'ouverture».

«Le premier répondant, c'est le ministère fédéral des Affaires indiennes. Pourtant, c'est le Québec qui a répondu à mon cri d'alarme», a-t-il fait remarquer.

Et lors de l'éventuel retour, il y a toutes ces questions de logistique. «C'est tout un village qui soudainement va faire son épicerie. Comment amener ça? L'épicerie aura-t-elle la capacité de l'offrir?» se demande le chef de Wemotaci.

Aujourd'hui, un comité d'experts se rendra sur place, soit des représentants du ministère des Affaires indiennes, du Conseil de la Nation Atikamek et du conseil de bande pour évaluer la qualité de l'air et de l'eau potable, de l'environnement en général et, évidemment, de l'évolution du feu. Une autre étape préparatoire au retour.

Informé hier de la stabilisation de l'incendie, favorisée par les averses, Simon Coocoo a vu un changement d'humeur chez les membres de la communauté dès qu'ils ont appris la bonne nouvelle. «On doit gérer une crise et le moral des gens», rappelle-t-il, avant d'ajouter que ces événements ont permis de resserrer les liens.

À ses côtés, James Flamand, animateur à la radio de Wemotaci, fut pratiquement le dernier à quitter l'endroit après avoir communiqué l'évolution de la situation qui aura finalement mené à l'évacuation. «J'ai eu peur quand je me suis senti entouré par le feu, il était temps de partir», raconte celui qui souhaite un retour prochain «même si on est aux petits soins ici».

Patrick Moisan, de Ti-Croc Moisan, est celui qui nourrit de 700 à 900 personnes par repas, à part les quelque 150 livraisons à domicile. «J'ai 40 employés qui travaillent de 18 à 20 heures par jour», confie celui qui vit une expérience unique.

Malgré la nourriture et le logement, Nadine Petiquay a hâte de retrouver sa maison, à Wemotaci, tout comme Martia Petiquay qui dit vivre maintenant au jour le jour avant de pouvoir retourner dans son centre de la petite enfance pour y travailler.

Un travail d'équipe

Sur le terrain et au centre de commandement, plusieurs personnes s'affairent depuis une semaine à contenir les flammes.

C'est le cas notamment du cartographe Philippe Dion, qui malgré l'amélioration de la situation, démontre la même vigilance dans son travail pour identifier, entre autres, les contours de feu. Habituellement basé à Québec, ce géomaticien aime l'adrénaline d'une telle expérience, une troisième du genre alors qu'il avait passé une semaine, l'an dernier, au nord du Lac-Saint-Jean et pas moins de 23 jours lors d'un feu au nord de Chibougamau, en 2007.

Même détermination du côté de Julie Brisson, chef des aéronefs dont le nombre passera de 10 à 13 sous peu. «Il faut s'assurer d'avoir des hélicoptères sécuritaires, faire la gestion de leurs heures», explique celle qui est aux côtés d'un pilote, Pierre Michaud, un ancien «garde-feu».

Et pendant ce temps, sous la tente, Laurent Auger, un pompier forestier, est affecté au service du matériel. «Mon plus gros feu fut celui de Baie-Comeau, en 1991, avec 200 000 hectares», tiendra-t-il à souligner.

Bref, un centre de commandement d'une dizaine de personnes qui bourdonne d'activités à l'extérieur, avec le va-et-vient des hélicoptères et, à l'intérieur, dans les divers départements d'aviation, de cartographie, de comportement du feu, d'opération et de planification.

Quant à la logistique, elle est centralisée dans une pourvoirie environnante.

@bientôt

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Commentaires
N
Je trouve ça incroyable que vous ayiez déjà des feux alors qu'il neigeait il y a encore quelques semaines, finalement. <br /> En tous les cas, la pluie a quand même souvent du bon et la solidarité aussi. A+
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C
Tant mieux alors ! Et je vois que la solidarité a encore fonctionné, c'est souvent le cas dans des situations de crise.<br /> Bisous à toi et bonne journée.
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M
c est vrai cette pluie bienfaitrice fait du bien a la belle nature quebecoise et l air est plus pur, ici aussi en Estrie on a eu un peu de fumee. A bientot
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C
Merci ma Jo de nous tenir informés !!Ici on a entendu parler de rien !!!La pluie à quelque fois du bon !!!!<br /> Je te souhaite un très bon week-end !!!<br /> Bisoussssssssssssssssssssssssssssssssss
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K
Je suis contente que la situation des feux s'améliore !<br /> Ici, en revanche, ce WE la France entière sera sous le soleil !<br /> Merci de tes encouragements<br /> Kti
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  • J'ai envie de vous parler de moi, de mes joies de mes peines de mes souvenirs et parfois de lecture, de broderie ou de tricot. J'aimerais vous présenter mes bonheurs tout comme je le fais depuis le 8 janvier 2009.
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