L'amour des chiens
Bonjour à vous toutes,
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’amour des chiens dans notre famille et ce de génération en génération.
Dans mon billet venu de France, je vous racontais que mon grand-père avait quitté la région de Québec pour s’établir à Shawinigan et travailler dans les usines. La vie étant difficile, il faisait l’élevage de chiens afin d'avoir un revenu supplémentaire.
Adrien mon père, racontait que vers 9 ou 10 ans il a été très malade et qu’il a failli mourir d’une pneumonie. Grand-papa Louis a décidé de laisser entrer les chiens préférés de mon père afin qu’ils s’installent près de son fils. Les chiens sont restés avec Adrien jusqu’à ce qu’il guérisse et ont certainement contribué à son rétablissement.
Papa avait une voiturette à laquelle il attelait un ou des chiens et il faisait des livraisons pour l’épicier du quartier. Dans ses souvenirs, Adrien racontait avec des yeux pleins d’eau que pendant la crise de 1929, cet épicier préparait un panier qu’il offrait aux familles endeuillées et que c’était lui qui allait livrer ces denrées.
Devenu père à son tour, Adrien a constaté que ma mère ne s’occupait pas de moi. À l’âge de 4 ans, il m’a offert Fuzz,
Ce chien est devenu mon meilleur ami, mon confident et mon compagnon de jeu et que j’ai gardé pendant 12 ans. Cette année-là, ma mère a décidé de profité de l'absence de mon père pour faire tuer mon chien en prétendant qu’il était malade.
À mon tour, j’ai offert à mes enfants le bonheur d’avoir un chien. C’était un schnauzer miniature que nous avons baptisé Rackham tout simplement parce que le jour où nous l’avons acheté, mes enfants lisaient Tintin et le trésor de Rackham le rouge.
Je n’ai que cette photo de Rackham, il se sauvait dès que je voulais le photographier, il avait peur du flash qui était comme un éclair pour lui.
Lors de mon divorce, mon ex-mari a refusé de garder Rackham et j’ai dû le faire euthanasier car je ne pouvais l'emmener avec moi, car il était vieux et malade et je n’avais pas assez de moyens pour lui assurer les soins nécessaires. De plus, mon propriétaire n’acceptait pas les chiens dans ses immeubles.
Bien que majeurs, Dominique et Catherine ont eu beaucoup de peine lorsque j’ai pris, à contrecoeur, cette décision.
Devenu propriétaire à son tour, Dominique a acheté un schnauzer miniature qui est arrivé dans sa vie au moment où il a acquis sa maison. Il l’a baptisé Rackham 2.0.
Rackham 2.0 a été son fidèle compagnon tout au long de sa vie de chien qui a duré 16 ans. Il a été pour Dominique un soutien pendant la période où la maladie de Crohn a été si difficile pour lui.
Même si je n'en aurai plus à cause de ma santé et de ma propriétaire qui n'en veut pas dans ses logements, j’aimerai toujours les chiens et j’espère qu’un jour mes petits-enfants auront envie d’avoir un chien.
@bientôt,
Jo