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27 avril 2009

Coup de gueule, je suis en colère

Je suis en colère contre tous les irresponsables qui font des enfants et les mettent en danger par la suite.  Je suis incapable de pitié envers ces personnes, hommes ou femmes.

Je viens d'entendre à la radio la nouvelle d'un père qui a abandonné son enfant d'un an en pleine forêt pendant toute une nuit.  Je suis horrifiée.  Pardonnez-moi pour cette colère, mais il fallait que je me vide le coeur.

Voici le texte de l'article que j'ai trouvé sur le web. 

Sainte-Anne-de-la-Rochelle) Un bébé d'à peine un an a survécu à une douzaine d'heures d'angoisse, de froid et de faim, hier, dans un bois de Sainte-Anne-de-la-Rochelle. Vêtu d'un simple pyjama blanc et bleu alors que le mercure est descendu jusqu'à 8 degrés, ne pouvant se déplacer qu'à quatre pattes sur un terrain accidenté et densément couvert de végétation, le poupon était condamné à un triste sort. C'est le travail acharné des agents de la Sûreté du Québec qui aura permis de le retrouver sain et sauf, vers midi, à une centaine de mètres de la jonction des routes 243 et 220.

Le calvaire du bébé débute vers minuit trente, dans la nuit de samedi à hier, alors qu'un homme de 35 ans résidant à Racine quitte subitement le domicile familial avec le véhicule de sa conjointe, leur fils cadet dans les bras. Apeurée, la dame alerte tout de suite les policiers.

Un second appel est acheminé à la Sûreté du Québec vers minuit cinquante, cette fois pour rapporter un accident survenu dans un champ situé devant le 682 chemin du Lac. À leur arrivée, les policiers constatent que la voiture correspond au signalement du véhicule porté manquant à Racine. Aucune trace du père ou de son enfant.

«Je n'ai jamais entendu l'accident, mais j'ai entendu le gars crier», raconte Michaël Cherubini-Alarie, un jeune homme qui demeure tout juste devant le lieu de l'accident.

Aussitôt sorti de chez lui, le garçon aperçoit un homme, qui lui semble en état d'ébriété, à l'extérieur du véhicule.

«Je me suis rendu jusqu'à sa voiture. Elle était en plein milieu du champ, dans un fossé plein d'eau. Je suis allé éteindre le moteur et j'ai pris les clés pour être sûr qu'il n'essaie pas de repartir avec l'auto. J'ai vu qu'il y avait un siège de bébé, mais il était vide. J'ai quand même pris une photo de l'homme avec son enfant et je l'ai remise aux policiers», ajoute-t-il.

Troisième événement 

Un troisième événement est venu compléter le tableau. Vers 7h, une dame contacte les policiers pour leur indiquer qu'un homme qu'elle a pris en auto-stop vient de lui voler son véhicule. Un peu plus tard, le véhicule est retracé à l'hôpital Brome-Missisquoi-Perkins, tout comme l'homme qui a volé le véhicule.

«C'est à ce moment que l'on a fait le lien entre tous ces événements, indique Marc Butz, porte-parole de la SQ. Les éléments concordaient, mais il manquait toujours le bébé d'un an. Dès que le père a obtenu son congé de l'hôpital, il a été transporté sur les lieux de l'accident pour qu'il puisse nous indiquer l'endroit où se trouvait son enfant.»

Là-bas, le père, visiblement nerveux, confus et toujours couvert d'un drap d'hôpital, a fait déplacer les policiers à plusieurs reprises sur le périmètre de recherches qui ne cessait de s'élargir. Se rongeant les ongles, titubant à quelques occasions, l'homme a répété à plusieurs reprises être incapable de se souvenir de ce qu'il était advenu de son fils. Il a aussi indiqué aux policiers qu'il avait été sonné par l'accident et qu'à un certain moment, il s'est endormi en bordure de la route pour quelques heures.

Recherche aérienne 

Une bonne douzaine de policiers de même qu'un maître-chien de la SQ ont participé aux recherches. L'hélicoptère de recherche et sauvetage de la Sûreté du Québec a aussi été dépêché sur les lieux vers 11h30. Après un court briefing au sol, l'appareil a repris les airs et effectué quelques passages sur la zone pour finalement se stabiliser, vers midi, au dessus d'un petit bois situé en contrebas de la route 243.

En quelques instants, un sauveteur attaché à un harnais est descendu de l'hélicoptère et un policier au sol s'est précipité dans le bois. Une ambulance, qui attendait en bordure de la route depuis tôt le matin, a aussi été déplacée à proximité de ce lieu.

L'agent Patrick Sullivan, de la SQ du Val-Saint-François, est finalement sorti du bois avec le petit emmitouflé dans une couverture thermale.

Au cours des quelques minutes qui ont suivi, les policiers ont retenu leur souffle, craignant que le pire ne soit arrivé. Le passage en trombe de l'agent Marc Butz, un ourson en peluche dans les mains, a redonné un brin d'espoir aux gens qui se trouvaient sur place.

Le porte-parole de la SQ a finalement annoncé que l'enfant était sain et sauf. Il n'aurait souffert que d'engelures aux joues.

«On craignait ne pas être en mesure de retrouver le bébé à temps, a-t-il confié, mais pour une fois, on a assisté à un dénouement heureux. En descendant, le sauveteur a été rassuré par les pleurs étouffés du petit. Dès qu'on a su qu'il était vivant, on a contacté la mère qui était chez elle en compagnie de policiers.»

Les ambulanciers ont pris soin de stabiliser et de réchauffer le petit avant de partir avec lui.

Quant au père de 35 ans, il est demeuré sous la garde des policiers et devait être interrogé hier, en fin de journée.

S'il lui a été impossible de confirmer que l'homme se trouvait en état d'ébriété, le porte-parole de la SQ a toutefois indiqué que celui-ci était connu des policiers et était visé par un mandat d'arrêt pour d'autres dossiers. Des accusations, dont la teneur demeure inconnue, pourraient être portées à la suite de l'interrogatoire.

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Commentaires
F
la honte pour le père cest vraiment dramatique cette histoire heureusement que le bébé va bien !dès gens comme cela ça devrait pas etre permis d'avoir d'enfants alors que d'autres parents bien eux n'arrivent pas a en avoir que la vie est mal faite
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C
Moi, aussi, cela m'horrifie ! Il devrait y avoir un permis d'avoir des enfants car tout le monde n'est pas capable de les assumer.<br /> Allez calmes - toi et bisous du Sud.
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C
tu as raison, pas de pitiè pour ces gens là !
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C
bonjour quel horreur comment peut'on faire une chose aussi horrible même la prison ne changera pas ce monstre il na pas de coeur ni de consciance ...............bisous bisous cédé
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N
On ne peut pas être insensible à ce genre de situation. Je comprends ta révolte...Bise
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  • J'ai envie de vous parler de moi, de mes joies de mes peines de mes souvenirs et parfois de lecture, de broderie ou de tricot. J'aimerais vous présenter mes bonheurs tout comme je le fais depuis le 8 janvier 2009.
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